La douleur et la maladie pour les uns, “Madame Lilly” pour les autres Par Abdou Semmar

Lilly. Non, ce n’est pas le nom d’une maîtresse qui fait fantasmer nos dirigeants. Non, ce n’est pas le nom d’une femme que se disputent nos puissants responsables. Lilly, ce n’est pas, non plus, le nom d’une vamp qui excite tant nos gouvernants qu’elle les pousser à voler dans nos caisses pour s’offrir ses faveurs. Non, ce n’est malheureusement pas ça du tout. Lilly est tout simplement le nom d’une grave affaire qui jette le trouble dans le secteur de la Santé dans notre pays. Oui, c’est un scandale nettement plus grave que les scandales sexuels qui préoccupent une certaine presse et quelques-uns de nos décideurs.
 
Description de l'image Lilly logo.jpg.
 
Lilly est un groupe pharmaceutique américain. Eli Lilly and Company est son nom exact. Classé dixième mondial dans la très stratégique industrie pharmaceutique, Lilly est le fabricant d’un médicament incontournable pour de nombreuses femmes : le “Evista”. Il s’agit d’un médicament incontournable dans le traitement et la prévention de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées. Ce médicament est prescrit à de nombreuses algériennes. Sans l’Evista, une patiente souffrant de symptômes de la ménopause peut subir des effets désastreux notamment au niveau de son utérus et son sein. Ce médicament permet aussi de faire face aux risques cardiovasculaires. L’Evista rend la vie plus facile à de nombreuses femmes. Sauf qu’en Algérie, ce précieux médicament n’est plus disponible au niveau de nos pharmacies et hôpitaux. Rupture de stock à cause d’une demande excessive ? Non, même pas ça ! L’Evista a été interdit d’importation par le ministère de la Santé puisqu’un étrange laboratoire local s’est engagé à le fabriquer en Algérie.
 
Un ultime espoir: un grand projet pour l’industrie pharmaceutique algérienne à qui incombe la très délicate mission de réduire la facture de nos importations de médicaments qui s’est élevée à 468,6 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2015. L’année passée, le montant de cette facture a atteint presque les deux milliards de dollars. Fabriquer un médicament en Algérie pour cesser son importation. Quel noble et louable défi. Sauf que ce très sérieux défi nécessite une véritable organisation et tout un processus d’accompagnement pour pouvoir le relever.
 
Et au ministère de la Santé, nos brillants responsables n’ont pris aucune mesure concrète et sérieuse pour vérifier les capacités de production de l’opérateur local. Résultat des courses : l’Evista algérien n’arrive presque jamais dans les pharmacies et les hôpitaux. Il est l’objet d’une grave pénurie et des milliers d’Algériennes souffrant le martyr se retrouvent abandonnées à leur triste sort. Et pendant ce temps, que fait un haut responsable du ministère de la Santé ?

Il recourt aux privilèges procurés par sa position pour soulager les patients de sa propre famille. Il fait pression sur les représentants du laboratoire américain Eli Lilly en Algérie pour qu’ils lui fournissent «quelques boites d’Evista». « Je sais que vous en avez encore dans vos stocks», peste notre haut responsable qui va, ainsi, se procurer ce précieux médicament pour soigner ses proches. Et qu’en est-il des autres pauvres patients qui ne connaissent pas madame Lilly ? Eh bien qu’ils prennent leur mal en patience ! C’est du moins ce que semblent vouloir nous dire les dirigeants du ministère de la Santé puisqu’ils n’ont même pris conscience des enjeux de ce projet de fabrication de l’Evista. Ils n’ont même pas imaginé des solutions de crise au cas où l’opérateur local peine à produire les quantités indispensables.

Pis, ils n’ont même pas pris en considération les dangers et les risques qu’encourent ces patientes si, par malheur, une pénurie de l’Evista venait à les frapper de plein fouet. En plus de cela, une législation archaïque menace continuellement la vies des malades. Preuve en est, aujourd’hui encore en 2015, pour enregistrer un médicament en Algérie, il faut patienter presque quatre ans, alors que la norme mondiale ne dépasse pas les deux ans.

Pour faire face aux situations d’urgence, l’arrêté 85 du ministère de la Santé permet à la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH) d’importer des médicaments sans les enregistrer ! Si, par malheur, un médicament ne correspond pas aux précautions thérapeutiques, qui va protéger les malades algériens contre un risque de décès ? Nul le sait. En tout cas pas le ministre de la Santé.
En réalité, la vie des Algériens, les citoyens ordinaires, les zawalis, les personnes qui n’ont ni fortune, ni connaissance, ni un quelconque appui bien placé, n’entrent pas en ligne de compte pour nos dirigeants qui planifient des décisions stratégiques sans aucune étude préalable. Une mauvaise gouvernance crasse qui met en péril des vies humaines puisque la pénurie des médicaments touche également des médicaments indispensables lorsque le pronostic vital est en jeu comme les anticancéreux. Qui s’en soucie au sommet de l’Etat ? Presque personne. Car là-haut, ils connaissent tous la truculente «Madame Lilly»….
 
 
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Produits pharmaceutiques locaux : la PCH approvisionnée à hauteur de 30%

vendredi, 03 juillet 2015 18:32


ALGER - La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a été approvisionnée en médicaments localement produits à hauteur de 29% avec un cout de 8 milliards DA durant la période allant du 1 janvier au 20 mai 2015, a indiqué le directeur général de la PCH, M'hamed Ayad.
La facture de ces médicaments est passée entre le 1 janvier et le 20 mai 2014 de 6 milliards DA à 7,8 milliards DA en 2015, soit une hausse de 29%, a précisé le DG de la PCH dans une déclaration à l'APS.
Il a expliqué cette hausse par l'intérêt que porte la PCH à la production locale en vue de faire baisser la facture des produits pharmaceutiques importés rappelant la politique adoptée ces dernières années par la PCH en favorisant la production locale en matière d'approvisionnement.
Pour ce qui est de la distribution, le même responsable a indiqué que le montant des médicaments distribués est passé de 27 milliards DA du 1 janvier au 20 mai 2014 à 33 milliards DA en 2015 soit une différence de 6 milliards (23%) ce qui signifie, selon lui, une hausse de la demande, d'une part, et éviter les pénuries, d'autre part.
Il est revenu sur la facture globale des médicaments importés estimée en 2014 à près de 2 milliards USD ajoutant que le quota de la PCH ne dépasse pas les 20% soit (1/5) de cette facture. Le cahier des charges relatif aux médicaments localement produits et importés est en cours de finalisation par la PCH avant le lancement des appels d'offres pour l'approvisionnement de cet organisme en 2016.
S'agissant des produits pharmaceutiques importés, M. Ayad a affirmé que la facture de la PCH a reculé de 146 millions USD durant la période allant du 1 janvier au 20 mai 2014 à 113 millions USD en 2015 soit une différence de 22% destiné aux produits localement produits.
Les médicaments anticancéreux viendront en tête de cette facture estimés à environ 40% suivis des médicaments destinés au traitement des hémopathies (18 à 20%), le métabolisme puis les maladies infectieuses.


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Pénurie de médicaments / À qui la faute - Algérie Focus

Pharmacies et hôpitaux sont davantage frappés par la pénurie de médicaments essentiels durant ce mois de Ramadhan. Mais, le gouvernement continue de nier le problème. Des syndicats évoquent un dysfonctionnement au niveau de la distribution, pointant du doigt les grossistes.
 
 pharmacie-Algérie
 
Sintrom (anticoagulant), Avlocardyl (contre les troubles cardio-vasculaires), Aldomet (destiné aux femmes enceintes hypertendues) etc. Et la liste est loin d’être exhaustive. Depuis le début du mois de Ramadhan, le nombre de médicaments essentiels manquant à l’appel sur les rayons des pharmacies du pays a sensiblement augmenté, selon plusieurs sources concordantes.
Les malades sont donc livrés à eux-mêmes face à la pénurie de médicaments que les pouvoirs publics ne reconnaissent curieusement pas. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a longtemps nié l’évidence, affirmant que les “hôpitaux disposent de tous les médicaments et il n’y a pas de rupture de stocks”, et que les établissements sanitaires sont approvisionnés de façon “régulière et continue”, par le biais du directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Hamou Hafedh.
 
Les lobbies de grossiste
Les défaillances au niveau de la distribution des médicaments sont souvent mises en exergue par les professionnels du métier pour expliquer les ruptures de stocks fréquentes. La responsabilité des grossistes est notamment mise en cause. À cet égard, le président du Conseil de l’Ordre des médecins, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, a estimé que “le problème réside dans le rétention des médicaments chez les grossistes” et qu’il est temps de “revoir le circuit actuel des grossistes”. “Un certain nombre de grossistes disposant d’un agrément n’ont jamais importé”, assène-t-il, considérant que “500 grossistes réels et supposés” opèrent dans le secteur du médicament en échappant totalement au contrôle des pouvoirs publics. Autrement dit, des grossistes organisés en lobbies seraient à l’origine des pénurie de médicaments sur le sol algérien en pratiquant volontairement la rétention de produits.
Le ministère de la Santé semble enfin vouloir donner un coup de pied dans la fourmilière. Le département dirigé par Mohamed Boudiaf a annoncé mardi 7 juillet la révision du cahier des charges de la distribution des médicaments. Le document sera très prochainement réactualisé car, à ce jour, seuls 30 distributeurs sur les 600 agréés assurent 80% de la distribution des produits en Algérie, ont reconnu mardi le président du conseil d’éthique et de déontologie pharmaceutique le Dr Lotfi Benbahmed et le Dr Hamou Hafedh, lors d’une conférence de presse animée conjointement.
 
À quand une Agence du médicament ?
La mise à jour du cahier des charges de la distribution des médicaments suffira-t-elle à ébranler le monopole des grossistes ? Du côté des professionnels du médicaments, on attend et espère une autre mesure : l’entrée en vigueur effective de l’Agence nationale du médicament et la nouvelle loi sur la santé pour réguler le marché. Créée sur le papier en 2008, l’Agence nationale du médicament n’a toujours pas d’existence réelle. Or, “seul le lancement de l’Agence du médicament pourrait remédier à ce problème, car il s’agit de l’unique organe capable de suivre la traçabilité des médicaments et de régler leur circuit”, conclut le Dr Bekkat Berkani.
 
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Constantine a conforté son statut de leader national de la mécanique et de pôle pharmaceutique

Constantine a conforté son statut de leader national de la mécanique et de pôle pharmaceutique





CONSTANTINE - Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb a indiqué, lundi, que la wilaya de Constantine qui ‘‘confirme son statut de leader national des fabrications mécaniques’’, est également en train de devenir ‘‘un important pôle de l’industrie pharmaceutique’’.
Considérée comme le ‘‘c£ur battant’’ de l’industrie mécanique, Constantine est aujourd’hui en phase de devenir un ‘‘grand pôle pharmaceutique’’ qui va ‘‘sans doute permettre à l’Algérie de substituer le médicament national au produit d’importation’’, a souligné le ministre au cours d’une visite de travail dans cette wilaya.
Rappelant les efforts déployés par l’Etat dans le cadre de la politique de réduction des importations, M. Bouchouareb a affirmé que des ‘‘corrections’’ allaient être apportées au plan national de développement pour améliorer la production et le taux d’intégration des produits fabriqués localement.
Il a ajouté dans ce contexte que l’industrie pharmaceutique qui constitue ‘‘une préoccupation majeure pour l’Algérie avec une facture d’importation qui dépassait les 2 milliards de dollars’’, est en phase de devenir, grâce aux investissements prévus, ‘‘une force économique qui permettra au pays d’assurer son autosuffisance’’.
Désormais, l’Algérie fabriquera les produits pharmaceutiques jusque-là importés et qui coûtent le plus cher, comme les médicaments oncologiques, cardiovasculaires, de traitement du diabète et de plusieurs autres maladies chroniques, a souligné le ministre, faisant part de la mise en place d’une plateforme pharmaceutique consacrée à ces produits.
‘‘Toutes les aides et les avantages seront accordés aux investisseurs qui s’inscrivent dans cette optique’’, a affirmé M. Bouchouareb, faisant part, à ce propos, de son ‘‘entière satisfaction’’ quant aux investissements initiés à Constantine en matière d’industrie pharmaceutique et qui ‘‘s’inscrivent, précisément dans cette optique’’.
Le ministre qui a visité, entre autres, l’usine Saidal, a indiqué que cette unité qui se lancera ‘‘dès 2016’’ dans la fabrication de ‘‘l’insuline à stylo’’, permettra, avec les autres usines privées, de parvenir à une ‘‘large couverture du marché national en matière d’insuline d’ici à 2017’’.
S’agissant de l’industrie mécanique, le ministre, qui a eu à inspecter plusieurs unités, à l’instar de l’entreprise des tracteurs mécanique (ETRAG) d’Oued Hamimime et le groupement mécanique de la zone industrielle d’Ain Smara, a exprimé sa ‘‘satisfaction’’ devant les performances de ces usines.
Avec des prévisions de fabrication, à l’horizon 2018, de quelque 8.000 tracteurs de marque Massey-Fergusson, ‘‘l’Algérie s’est pleinement impliquée dans la branche mécanique qui lui échappait jusqu’ici’’, a souligné le ministre, mettant en relief ‘‘l’importance des investissements industriels lancés à Ain Smara en partenariat avec le ministère de la Défense nationale’’ (MDN). Il a également souligné l’importance du projet de fabrication de 25.000 moteurs de marque Deutz et des perspectives de développement engagés par l’entreprise ‘‘German’’ de fabrication de chariots-élévateurs et de moyens de manutention, et qui prévoit de se lancer dans la sous-traitance d’ici à 2019.
Les produits fabriqués en Algérie n’ont rien à envier à ceux fabriqués à l’étranger, a considéré le ministre, précisant que la priorité est donnée à la satisfaction des besoins nationaux.
M. Bouchouareb qui eu à visiter plusieurs unités industrielles pharmaceutiques et mécaniques, implantées en plusieurs zones de la wilaya a achevé sa visite par une rencontre avec les opérateurs et les investisseurs locaux, au siège de l’Entreprise nationale des matériels de travaux publics, à Ain Smara.

http://www.aps.dz/regions/24985-constantine-a-confort%C3%A9-son-statut-de-leader-national-de-la-m%C3%A9canique-et-de-p%C3%B4le-pharmaceutique 

“Nous avons besoin de pharmaciens industriels”

KAMEL BAGHLOUL, président de la section ordinale régionale des pharmaciens

“Nous avons besoin de pharmaciens industriels”

“Nous voulons mettre un terme à la formation de pharmaciens d'officine et réorienter la formation vers les pharmaciens industriels, car le pays a besoin de ces derniers”, a affirmé M. Baghloul.


 

Rencontré en marge de la journée d'étude sur l'hépatite virale à Oum El-Bouaghi, Kamel Baghloul, président de la section ordinale régionale des pharmaciens regroupant Oum El- Bouaghi, Mila, Constantine et Jijel, a soulevé les préoccupations majeures de la profession.

S'exprimant sur le problème d'implantation des nouveaux diplômés dont le nombre augmente d'année en année, M. Baghloul a précisé qu'“il y a un afflux de demandes d'installation en matière d'officines, ces installations sont régies par les textes réglementaires, les normes sont fixées par un arrêté ministériel, soit une pharmacie pour 5 000 habitants”.

Et de préciser : “Cela se fait toujours dans le cadre du programme de carte sanitaire arrêtée en commun avec la DSP, le conseil de l'ordre et l'administration sanitaire et depuis l'arrivée de l'actuel ministre, il a inclus une commission au niveau des wilayas en matière d'installation et une commission nationale qui va entériner les décisions locales.”

Pour notre interlocuteur, “il y a saturation en matière d'implantation et le problème inhérent à cet afflux de pharmaciens”. Il ajoutera que : “L'officine n'est plus en mesure d'absorber cet afflux de nouveaux diplômés lorsqu'on compte des promotions de 120 chaque année avec 12 universités à l'échelle nationale.”
À cet effet, le président de la section avance des propositions qui ont déjà été faites, à savoir faire en sorte que chaque pharmacie d’hôpital, d'EPSP, puisse avoir un pharmacien responsable du médicament et encourager également le système d'assistanat au niveau des officines, car aujourd'hui, avec le système de garde actuel, on encourage les pharmaciens à prendre des pharmaciens assistants.

M. Baghloul évoquera, par ailleurs, un important problème, celui du manque de pharmaciens spécialistes dans un pays qui s'engage dans l'industrie pharmaceutique.
Le pays n'a pas de pharmaciens industriels, nous n'avons pas de formation de pharmacien industriel et ceux qui travaillent dans des unités de production du médicament occupent aussi la fonction de pharmacien industriel : le texte, actuellement provisoire, dit que celui qui a travaillé pendant deux ans dans une unité de production devient pharmacien industriel, cela suppose qu'il n'a pas la qualification nécessaire. Nous voulons aussi mettre un terme à la formation de pharmaciens d'officine et réorienter la formation vers les pharmaciens industriels, si le pays a besoin de ces derniers”, dira M. Baghloul.

Et de poursuivre : “Il faudra donc ouvrir des postes de spécialités et de résidanat.” Revenant sur la situation des officines en activité, M. Baghloul parlera d'une préoccupation en ce qui concerne l'officine qui, actuellement, “semble s'orienter vers une dérive que nous avons dénoncée. On a maintenant l'impression que cette officine n'est plus un espace de santé mais un espace commercial et un espace administratif à cause de la carte Chifa, le pharmacien passe son temps à s'occuper de paperasse, le volet commercial a pris le pas sur l'activité purement scientifique, technique de conseil et d'assistance au malade, nous avons tiré la sonnette d'alarme pour que la pharmacie retrouve sa vocation initiale”, a-t-il conclu.

http://www.liberte-algerie.com/est/nous-avons-besoin-de-pharmaciens-industriels-227092

Industrie pharmaceutique: Une commission entre le ministère de la Santé et le FCE pour faciliter l'investissement

Economie
Industrie pharmaceutique: Une commission entre le ministère de la Santé et le FCE pour faciliter l'investissement




Une commission mixte regroupant des représentants du ministère de la Santé et ceux du Forum des chefs d'entreprises (FCE) sera créée pour examiner les moyens de faciliter l'investissement dans l'industrie pharmaceutique, a indiqué mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

Cette commission doit se réunir mensuellement pour recenser les problèmes et les contraintes rencontrés par les investisseurs, la finalité étant d'encourager la production nationale, a expliqué le ministre à l'issue d'une rencontre avec le président du FCE Ali Haddad.

Il a rappelé à cette occasion la décision de son département ministériel d'interdire l'importation des médicaments fabriqués localement en quantités suffisantes.

Cette décision vise à réduire la facture des importations de médicaments, qui avait atteint 2,27 milliards de dollars durant les 11 premiers mois de 2014, en hausse de 14,64% par rapport à la même période de 2013.

Elle tend également à encourager la production nationale dans la perspective de couvrir 70% des besoins du marché national à l'horizon 2017. Par ailleurs, le président du FCE a mis l'accent sur la nécessité de "prioriser, encourager et aussi améliorer la qualité du produit national pour diversifier l'économie nationale et réduire la facture d'importation de biens et services".

Il estime que l'administration est actuellement déterminée à relancer l'entreprise nationale publique ou privée et à soutenir le produit local en affirmant la nécessité de créer des partenariats entre le secteur public et privé pour bâtir une industrie forte.

La rencontre regroupant le ministère de la Santé et le FCE est la 4ème du genre après celle tenue entre cette organisation patronale et les ministères du Commerce et de l'Habitat et le Conseil de la nation.

Des rencontres avec d'autres départements sont prévues. Leurs résultats seront soumis au Premier ministre fin janvier, selon le FCE.


http://www.letempsdz.com/content/view/141953/1/

Industrie pharmaceutique :L’indien Cipla s’implante en Algérie

Industrie pharmaceutique :L’indien Cipla s’implante en Algérie



Le géant indien des médicaments génériques Cipla va créer une coentreprise en Algérie avec son partenaire local Biopharm.

Dans un communiqué publié hier, le groupe indien Cipla a annoncé avoir conclu un accord avec le laboratoire pharmaceutique privé algérien Biopharm pour la création d’une entreprise commune destinée à la fabrication et la commercialisation de produits dédiés aux maladies respiratoires.

Conformément à l’accord, la coentreprise sera détenue à 40 % par Cipla (EU) Limited, une filiale britannique du groupe indien, et à 60 % par son partenaire algérien. Cette société mixte va miser sur le développement de produits liés aux infections respiratoires et investir dans la construction d’une usine de production de médicaments.

La coentreprise compte investir 15 millions de dollars dans cette implantation. La filiale britannique du groupe indien a initialement prévu d’investir 6 millions de dollars dans la joint-venture.Créé en 1935, le groupe Cipla exporte ses produits vers quelque 150 pays et emploie également plus de 26 000 salariés. Pour la période 2013-2014, le groupe, dont le siège social est basé à Mumbai,a affiché un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de dollars.

Son portefeuille comprend 2 000 produits dans 65 catégories thérapeutiques réunies sous une seule norme de qualité mondiale. En Afrique, le groupe indien compte déjà des usines en Afrique du Sud et en Ouganda. Cipla prévoit aussi de s’installer au Maroc via une joint- venture avec deux groupes pharmaceutiques locaux.

Fondé en 1992 par Abdelmadjid Kerrar, le laboratoire pharmaceutique privé algérien Biopharm a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.La même année, Biopharm et le laboratoire anglo-suédois Astra Zeneca ont signé un accord de partenariat visant la construction d’une usine de production de médicaments en Algérie pour un investissement de plus de 50 millions de dollars. Le groupe privé réalise annuellement environ 40% de son chiffre d’affaires global grâce à sa filiale de distribution Biopure. Le laboratoire compte aujourd’hui environ 1 300 collaborateurs, dont un tiers de scientifiques.


Hocine Lamriben

http://elwatan.com/economie/industrie-pharmaceutique-l-indien-cipla-s-implante-en-algerie-14-02-2015-287479_111.php


 

Connaissez-vous les 9 hommes les plus riches d’Algérie ?


10 hommes riches

Ils sont tous milliardaires. Ils dirigent presque tous des groupes industriels qui engrangent par an des dizaines, voire des centaines de millions d’euros. Certains d’entre eux sont connus par les Algériens. D’autres sont tellement discrets que très peu de personnes les reconnaisse dans la rue. Quoi qu’il en soit, ces 10 hommes sont les plus riches d’Algérie. Les plus riches parce que la taille de leurs entreprises et leur influence auprès des autorités politiques donnent une dimension particulière à leur fortune personnelle.

Cette sélection est certainement subjective. Mais elle s’appuie sur des éléments réellement objectifs. Il peut y avoir des hommes plus riches que ces hommes que nous avons sélectionné.
Des hommes aux fortunes douteuses activant essentiellement dans le secteur informel, l’Algérie en compte beaucoup. Nous avons donc choisi d’établir cette liste en nous appuyant sur trois éléments déterminants : taille et chiffre d’affaires des entreprises qu’ils possèdent, influence sur la vie économique et politique du pays et fortune personnelle.

1 – Isaad Rebrab : Il est incontestablement l’homme le plus riche en Algérie. Sa réputation a franchi les frontières du pays et son parcours est donné comme un exemple de réussite dans plusieurs pays à travers le monde. Rebrab, fondateur et patron historique du groupe Cevital,le premier groupe privé en Algérie, a intégré en 2013 le célèbre classement du magazine Forbes. Rebrab, l’homme qui fut un simple enseignant de comptabilité, figure ainsi depuis une année parmi les cinquante plus grandes fortunes africaines. Pour la première fois, un Algérien est cité parmi les milliardaires africains. Sa fortune est estimée à 3,2 milliards de dollars.
Une fortune qui n’a pas diminué en dépit de ses mauvaises relations avec le régime algérien et le clan présidentiel. Aujourd’hui, plusieurs projets d’Isaad Rebrab ont été bloqués en Algérie à l’instar de la construction d’un port à Cap Djinet, à l’est de Boumerdès.
Mais Rebrab n’a pas été bloqué dans son élan. Il s’est lancé à la conquête des marchés internationaux en Afrique Subsaharienne et même en France.

2- Ali Haddad : C’est le milliardaire qui fait le plus parler de lui en ce moment en Algérie. A la tête de son groupe l’ETRHB Haddad, Ali Haddad est connu par tous les Algériens qui voient chaque jour les camions et les chantiers de cet entrepreneur dont le nom est cité dans presque tous les méga-projet de l’Algérie : autoroute est-ouest, nouveau stade de Tizi-Ouzou, etc. Ali Haddad est aujourd’hui le plus puissant des milliardaires algériens. Il ne cache nullement sa relation amicale avec les dirigeants algériens, notamment Saïd Bouteflika,le frère et conseiller d’Abdelaziz Bouteflika. A 49 ans, il possède un puissant groupe de BTP et multiplie en ce moment les investissements dans d’autres secteurs : il possède le club de football l’USM d’Alger, une chaîne de télévision : Dzair TV et deux quotidiens nationaux : Le Temps d’Algérie ainsi que Wakt el Djzair. Il envisage prochainement, nous indiquent plusieurs sources concordantes, d’acquérir des entreprises en France. Très discret sur les revenus qu’il engrange, sa fortune personnelle est néanmoins évaluée à plus de 400 millions d’euros.

3 - Djilali Mehri : Il fut longtemps l’homme le plus riche d’Algérie. Mais au cours de ses dernières années, il a délocalisé à l’étranger une partie de sa fortune et ses investissements internationaux se sont multipliés. En France, il possède une luxueuse résidence au domaine du Pré-Bois, dans les Yvelines. Et dans sa région natale, Oued Souf, sa résidence Dar Daouia est un véritable palais des Mille et Nuits bâti au milieu des dunes des déserts. Son groupe, GIMMO (Groupe d’investisseurs du Maghreb et du Moyen-Orient), est présent dans des pays répartis sur tous les continents. Aujourd’hui, à 75 ans, l’homme est plutôt effacé et la situation politique en Algérie ne lui procure aucune assurance. C’est pour cette raison que certains de ces projets ont été suspendus comme le lancement d’une chaîne de télévision maghrébine consacrée à l’économie, la culture et le tourisme. Néanmoins il demeure le propriétaire de Pepsi Cola Algérie et en partenariat avec le groupe français Accor, il a lancé ouvert plusieurs hôtels Ibis et Novotel à travers le pays. Sa fortune personnelle dépasserait vraisemblablement les 600 millions d’euros.


4 – Karim Kouninef : A 44 ans, ce jeune entrepreneur est un milliardaire influent qui dirige l’un des plus importants groupes privés algériens : Heavy Construction Company. Héritier d’une famille oranaise très connue dans le milieu des affaires en Algérie, Karim a repris les affaires de son père. Le groupe familial s’appelle KOUGC et a réussi un grand coup en 2007 en obtenant l’autorisation de racheter l’unité algéroise de l’Entreprise nationale des corps gras (ENCG) qui fabrique les huiles ménagères. Et depuis, Kouninef est devenue une marque qui évoque pour les Algériens richesse et réussite. Et pourtant, dans le business, la famille Kouninef compte à son palmarès d’impressionnants succès. A titre exemple, en 1990, une filiale du groupe Kouninef a été la première entreprise algérienne privée à avoir fait des forages pétroliers, notamment pour la multinationale Mobil. Et pour faire mûrir les affaires familiales, Karim a suivi un cursus en Suisse au début des années 90. Il est revenu plus tard en Algérie pour entamer sa carrière de redoutable homme d’affaires. Mais il s’est bien entraîné d’abord en touchant à de nombreuses activités. Ainsi, il a géré durant les années 90 une entreprise qui exportait du café du Cameroun. Désormais, son groupe est présent dans presque tous les secteurs de l’agroalimentaire, dans l’hydraulique et et même dans la fibre optique. Sa fortune familiale et personnelle est estimée à au moins 300 millions d’euros.

5 – Mohamed Laïd Benamor : il est le PDG du fameux groupe Benamor. L’un des groupes privés les plus dynamiques en ce moment en Algérie. Un indice pour bien comprendre : le chiffre d’affaires du Groupe Benamor est passé en dix ans de 27 millions à plus de 180 millions d’euros. Un véritable succès qui s’explique par des investissements bien gérés dans la production de semoule, de pâtes, de harissa, de conserves de tomates, de fruits et de sauces. Après avoir repris les installations du complexe agroalimentaire Eriad de Corso, à Boumerdès, Benamor est devenu un nom qui rayonne sur toute l’Algérie. Quand Mohamed Laïd Benamor, élu nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie algérienne (CACI), il s’est imposé sur la scène publique et son influence sur les décideurs politiques est de plus en plus importante. Sa fortune familiale et personnelle est estimée à au moins 180 millions d’euros.

6 – Abdelmadjid Kerrar : un homme discret, mais ô combien influent. Il incarne à lui seul une véritable success story. Tout a commencé pour lui en 1992 lorsqu’il fonde Biopharm. En quelques années, cette entreprise devient un fleuron de l’industrie pharmaceutique algérienne. En 2013, trois groupes financiers internationaux ont pris 49% du capital de ce premier laboratoire algérien, Biopharm dont le chiffre d’affaires avait dépassé les 200 millions d’euros. Le montant de la transaction est resté secret. Mais tout le monde s’accorde à dire que l’homme d’affaires algérien Abdelmadjid Kerrar a empoché un joli pactole. Aujourd’hui, il a investi dans le commerce international en Asie notamment. Sa fortune personnelle atteint au moins les 150 millions d’euros.

7 - Mahieddine Tahkout : Controversé, mais très connu des Algériens, cet homme d’affaires possède pratiquement le plus grand parc de bus en Algérie : environ 3500 bus et véhicules. Il s’est fait connaître depuis années grâce au transport de plusieurs milliers d’étudiants qu’il assure quotidiennement avec ses bus. Selon plusieurs sources concordantes, il est également actionnaire dans la compagnie aérienne française Air méditerranée. Présent également avec son frère dans la concession automobile (Cima Motors), il compte aussi diversifier prochainement ses investissements. Sa fortune personnelle est estimée à plus de 120 millions d’euros.

8- Abderrahmane Benhamadi : patron du groupe Condor, ce capitaine d’industrie est devenu le leader du marché électroménager algérien. Il est celui qui a réussi à faire face aux importateurs en développant avec réussite la fabrication et le montage du matériel électroménager. Aujourd’hui, il s’attaque aux marchés des smartphones et tablettes. Il a aussi consenti à un investissement important dans le marché de l’énergie solaire. Avec un groupe qui emploie plus de 4600 employés, Abderrahmane, l’homme qui gère les affaires prospères de la famille Benhamadi, fait absolument parmi des milliardaires algériens les plus influents. La fortune personnelle et familiale avoisine facilement les 100 millions d’euros.

9 - Abdelouahab Rahim : A 61 ans, le président-directeur général d’Arcofina fait parti des hommes les plus riches d’Algérie. Son groupe est très solide financièrement en dépit du manque de réussite constaté au lancement son projet d’Alger Medina. Le propriétaire de l’hôtel Hilton rêvait de remodeler la capitale algérienne. Pour ce faire, il a lancé un emprunt obligataire pour mobiliser 2,5 milliards de dollars. L’opération n’est pas une réussite, mais cet homme d’affaires poursuit son chemin et revient au devant de la scène avec l’ouverture d’Ardis, un immense centre commercial très prisé par les Algérois. Sa fortune se chiffre à des dizaines de millions d’euros.


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Offre d'Emploi: DES DÉLEGUÉS PHARMACEUTIQUES

Entreprise :
IMPORTANT LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE

Localisation :
Algérie, Oran.

Fonction :
Santé - Social

Postes ouverts :
10

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DES DÉLEGUÉS PHARMACEUTIQUES


IMPORTANT LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE  recrute :

Des délégués pharmaceutiques 

Profil:


- Avoir un diplôme médecin,dentiste, .........
- Expérience souhaitée 
- Grande autonomie 
- Disponible, dynamique, motivé 

Pour envoyer vos CV veuillez cliquer sur postuler 
Contact : 
email de candidature : contactpro2013@yahoo.fr 

Offre d'Emploi: DES DÉLÉGUÉS MÉDICAUX

Entreprise :
IMPORTANTE SOCIÉTÉ

Localisation :
Algérie, Alger.

Fonction :
Santé - Social

Postes ouverts :
1

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DES DÉLÉGUÉS MÉDICAUX

IMPORTANTE SOCIÉTÉ recrute :

Des délégués médicaux 

Profil:


- Expérience exigée 1 ans 
- Diplôme biologiste, dentiste ......
- Libre de suite 

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Contact : 
email de candidature : pharma2.cv@gmail.com

Offre d'Emploi: Superviseur Médical

Entreprise :
SOCIÉTÉ PRIVÉE

Localisation :
Algérie, Alger.

Fonction :
Santé - Social

Postes ouverts :
1

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SOCIÉTÉ PRIVÉE recrute :

Superviseur médical 

Profil:


- Diplôme en médecine 
- Sérieuses références 
- Expérience de 10 ans et plus 
- Age de 37 à 47 ans 

Avantage:

- Transport 
- Cantine 
- Salaire intéressant 

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Contact : 
email de candidature : super_viseur@yahoo.fr 

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